Les Carnets du Dessert de Lune

Le Carnet du Dessert de Lune par lui-même :

Fondés en 1995, Les Carnets du Dessert de Lune publient sous divers formats, les écrits d’auteurs contemporains qu’accompagnent les créations de plasticiens. Aphorismes, biographies expressionnistes, carnets de dessins, chroniques, contes et nouvelles, poésies, romans, recettes… Plus de cent soixante titres ont été publiés depuis la création de cette maison, dont l’enseigne associe curieusement les mots « Carnet », « Dessert » et « Lune ». En 2005, quarante six auteurs tentèrent de percer le mystère de ce nom dans un ouvrage collectif :Carnet d’un Dessert de Lune à 46 pieds au-dessus du niveau de la mer du Nord. Peut-être ce secret se cache-t-il dans les multiples collections où se croisent plasticiens, écrivains débutants et auteurs confirmés ? Collection « Carnet », pour semer le désordre dans les bibliothèques ; « Pleine Lune », pour un tour complet sans escale ; « Sur La Lune », pour partir un peu ; « Demi-Lune », pour une petite pause ; « Pièces montées », pour goûter à l’Art Brut, à la Création Franche, aux parfums de recettes bien particulières, au jazz ; « Dessert à l’Italienne », à lire à l’envers et à l’endroit ; « Pousse-Café », où se nichent les inclassables ; « Les Petits Carnets », où les premiers écrits font leurs premiers pas ; « Dessert », où les mots tournent sur eux-mêmes ; « Lalunestlà », pour petits et grands ; sans oublier « Reflets de Lune », série de cartes postales en noir et blanc.
EN 21, LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE DÉBARQUENT EN NORMANDIE

Cela fait maintenant presqu’une année que Les Editions des Carnets du Dessert de Lune sont installés sur l’Ile au Roi, en Normandie, adossés à La Factorie-Maison de Poésie de Normandie. Après observation et réflexion, nous optons pour une nouvelle politique de Diffusion/Distribution en France, en confiant la diffusion des nouveautés à CEDIF et la distribution du catalogue à Pollen. Que soient ici remerciés les éditeurs qui ont bien voulu nous apporter leurs précieux conseils. Nous espérons ainsi que les livres des Carnets trouveront le chemin des librairies disposées à faire découvrir la Poésie en France. Gloire à Elles ! Côté Belgique, nous ne changeons rien, et continuons avec nos amis de la Maison de la Poésie d’Amay pour la Diffusion et la Distribution.
​Et voici un bref retour en arrière :
Il y a cinq ans, les Éditions des Carnets du Dessert de Lune venaient fêter leurs vingt ans à la Factorie. Moment émouvant avec les poètes de la Maison qui avaient pu faire le déplacement, et belle occasion d’arroser sans modération l’immense travail accompli par son créateur à la barbe blanche et au verbe haut, Jean-Louis Massot.

Ainsi est née une indéfectible amitié qui ne s’est jamais démentie depuis. Normal donc qu’au moment de transmettre le flambeau nous ayons répondu sans aucune hésitation : Oui, nous étions d’accord pour continuer, oui nous étions tout feu tout flamme à l’idée de poursuivre une telle aventure, oui, c’était un sacré catalogue, oui, le jeu en valait la chandelle, oui, nous avions aussi une très bonne bière en Normandie…

Et puis, rien d’anormal à ce qu’une Maison de Poésie (Normande, certes mais avec des accointances belges indiscutables !), porteuse de deux festivals, de spectacles de poche, d’un prix de poésie et dans laquelle viennent résider chaque année plus d’une vingtaine de poètes, se dote d’une Maison d’édition (et pas n’importe laquelle !)

Mais cette reprise, nous avons souhaité la faire en douceur. En demandant à Jean-Louis de nous accompagner, nous inscrivant dans ses pas et étudiant chaque collection pour en imaginer le devenir. Certes, de nouvelles collections verront le jour (mais nous ne dévoilerons pas tout maintenant pour ne pas vendre la peau de l’ours…)

Il est vrai que la période n’est pas des plus simples et ce printemps des poètes qui devait avoir lieu – ne pas avoir lieu – avoir lieu – ne pas avoir lieu ne nous facilite pas la tâche. D’autant qu’une grande fête de passation avec ruban et ciseaux n’est toujours pas dans l’ordre des possibles. Mais soyez sûr que nous serons au rendez-vous du prochain marché parisien de la poésie avec quelques nouveautés et ce, toujours en compagnie de Maelström et de l’Arbre à Paroles.

Merci à tous ceux, poètes, poètes, lectrices, lecteurs, libraires, libraires, diffuseuses, diffuseurs, distributrices, distributeurs, imprimeuses, imprimeurs qui ont eu la patience de nous accompagner dans cette seconde vie qui promet de ne pas être un long fleuve tranquille. Après tout, la poésie vaut bien qu’on s’y pique.