Passe-partout - dans le cadre de l'activité (S')EXPOSER

Collectif

Passe-partout réalisé en août et septembre 2021 au Square Albert 1er à Anderlecht. Avec une table et deux chaises dehors, une valise avec des feutres noirs et blancs, une nappe dorée, quatre questions, un téléphone, un ordinateur, des gommes à graver pour les visas, une imprimante riso, une imprimante de bureau, une rogneuse, des œillets, 500 euros de budget de création et 1000 euros de salaire (argent issu de l'argent public), 1 mois de travail. Vous aussi, inventez et réalisez des Passe-partout dans vos quartiers avec vos voisin.e.s et ce que vous avez sous la main. Amusons-nous avec les outils du pouvoir. Jouons-nous des frontières et des Images. Transformons celles qui nous blessent ou nous bloquent. Rêvons. Utilisons le pouvoir que nous avons pour laisser passer quelqu'un sur le chemin de sa vie. Dénonçons les pouvoirs publics ou privés qui nous imposent des frontières invisibles et construisent des images du monde qui ne sont pas les nôtres. Ne chercons pas à briller dans leur monde. Disparaissons d'eux et vivons. Parlons, agissons. Apportons-nous aide et protection sans attendre que l'Etat le fasse. 1. Nom : Jacot 2. Prenom : Adèle

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

(S’)EXPOSER : (se) soumettre à une influence Xeno- en collaboration avec Habitants Des Images investissent l’espace de Komplot et le quartier du square Albert à Anderlecht pour une résidence d’un mois et proposent un questionnement sur le concept d’exposition. (S’)EXPOSER : (se) présenter aux regards Le dispositif propose un cadre de départ précis : un white cube désossé déposé dans l’espace public, à côté de la galerie. Les artistes invitées -Marie Diaby, Thiaba Diop Egutchi, Maureen Dodémont, Adèle Jacot, Ichraf Nasri et Mélanie Peduzzi sont conviées à investir cet espace. En collaboration avec les habitant.e.s du quartier, elles questionnent l’acte de (S’)EXPOSER dans ses codes artistiques comme dans ses enjeux sociaux. (S’)EXPOSER : (se) mettre dans une situation dangereuse ; risquer de (se) perdre Le projet partira du contexte, de la collecte d’un matériel provenant d’interactions bienveillantes avec des personnes curieuses, que le dispositif nous permettra de rencontrer. Nous n’envisageons pas l’exposition comme un but, plutôt comme un moyen, un des retours possibles d’un processus d’interaction fructueux. La fin de résidence n’est pas préconçue, elle pourrait être documentaire, performative, détournée, annulée, …